Promotion et rayonnement de la langue française.

Maintenir la qualité de notre langue, sans laxisme ni purisme.

GLOBISH


Nouveaux mots du dictionnaire (2018)

Pourquoi s'acharner à baragouiner "globish" (anglais au vocabulaire limité) quand la langue française nous "cadeaute" (fait cadeau) de tant d'inventivité pour décrire le monde tel qu'il est.
Une "calure" (personne très instruite) adepte du "flexitarisme" (mode d'alimentation principalement végétarien mais incluant occasionnellement viande ou poisson), cela doit forcément exister. La preuve ces deux mots font partie des nouveautés du dictionnaire.




Le Petit Larousse et le Petit Robert, les deux principaux dictionnaires du monde francophone, ont présenté lundi leur millésime 2019 avec leur lot de mots nouveaux reflétant la diversité d'une langue qui ne cesse de se renouveler.
Le Robert illustré (31,90 euros), version grand public du Petit Robert, paraîtra le 19 mai et le Petit Larousse (29,90 euros) le 23 mai. Le Petit Robert de la langue française (64,90 euros) et le Petit Robert des noms propres (59 euros) sont quant à eux attendus en librairie le 28 juin.
Le "dégagisme" (rejet de la classe politique en place), relevé par Le Robert est-il une conséquence de la vague "antisystème" (qui s'oppose au système en place) ? Le Petit Larousse nous invite à méditer sur la "démocrature" (une démocratie dirigée de façon autoritaire".
Un "bredele" (gâteau alsacien) accompagné, pourquoi pas, d'un "ristretto" (café serré), Le Robert nous invite à un voyage culinaire avec sur sa carte "teriyaki" (viande ou poisson grillé et mariné) ou "gomasio" (condiment au sel marin et sésame grillé). Restera-t-il de la place pour la "pavlova" (gâteau meringué garni de crème chantilly et de fruits) ? Pas sûr !
Est-il décent de garnir ses "gyozas" (raviolis épicés) de "sauce barbecue" ?, se demande le Petit Larousse. Peut-être est-ce un effet de la "mixologie" (art d'adapter des recettes) ?
- "Se faire péter la miaille" -
Le Petit Larousse invite à "liker" (apprécier) des "vlogs" (blog diffusant des vidéos). Attention cependant à ne pas être victime d'un "rançongiciel" (logiciel malveillant) mettent en garde les deux dictionnaires.
"L'introduction de +liker+ dans le Petit Larousse a déclenché une quasi guerre civile", s'amuse le linguiste et lexicographe Bernard Cerquiglini, parfaitement anglophone et ennemi déclaré de tous les anglicismes dans la langue.
Quelque 150 mots nouveaux entrent cette année dans le Petit Larousse. "Au départ, nous examinons un millier de mots. Lors de notre deuxième réunion, nous n'en avons plus que 300 pour n'en retenir que 150", explique M. Cerquiglini. "C'est difficile car notre langue est extrêmement créative", dit-il avant de tordre le cou à une idée reçue: "il n'y a pas de tueur de mots" pour purger le dictionnaire d'une année sur l'autre.
Tout au plus, nuance Carine Girac-Marinier, directrice du département dictionnaires chez Larousse, "il y a un toilettage tous les dix ans". Ainsi, si "Minitel" est toujours dans le Petit Larousse le verbe "miniteler" a disparu.
La francophonie est un réservoir inépuisable de mots nouveaux. Mais essayons de célébrer la richesse de la langue française sans "prendre une brosse" (s'enivrer au Canada). On risquerait d'"ébriquer" (casser en Suisse) tout ce qui nous tombe sous la main. Qu'on ne se plaigne pas alors si on se fait "azorer" (gronder en Suisse), explique le Petit Robert.
Libre à vous, dit le Petit Larousse, de déguster avant qu'il ne "gouttine" (pleuvoir légèrement en Belgique) un "pet-de-sœur" (pâtisserie du Canada à ne pas confondre avec le "pet-de-nonne") chaussé de "gougounes" (des tongs au Québec) !
La langue est aussi familière et effrontée. "Se palucher", explique Le Robert, renvoie à la pénibilité d'un travail peu attrayant ou à une certaine félicité solitaire. Avec le Larousse pourquoi se contenter d'embrasser quand on peut "se boujouter", "se faire péter la miaille", "poutouner", bref faire un "schmutz" (un baiser).
Du côté des noms propres, le footballeur brésilien Neymar (avec une erreur dans sa biographie) et l'écrivaine Chantal Thomas entrent dans le Robert illustré tandis que l'athlète handisport Marie-Amélie Le Fur et la cheffe Hélène Darrroze sont consacrées par le Petit Larousse.
Le prix Nobel de littérature britannique Kazuo Ishiguro et le spationaute français Thomas Pesquet ont, eux, l'honneur de figurer dans les deux dictionnaires.
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Délinquance langagière


Défense de la langue française                                                                      Le 5 mai 2017
Délégation du Gard
39A chemin de l’Usclade                                                             Monsieur le Président du CSA
30340 Saint Privat des Vieux                                                        Tour Mirabeau
dlf.gard@gmail.com                                                                      39 – 43 quai André Citroën
                                                                                                       75739 – Paris cedex 15


                                                                                                 Monsieur le Président, 
     A la suite de mon courrier du 27 février dernier protestant contre l’inaction du CSA face à l’invasion des anglicismes dans les médias audiovisuels, courrier d’ailleurs resté sans réponse, je voudrais attirer votre attention sur un exemple précis de véritable délinquance langagière et de mépris de notre si belle langue :
Ce mercredi 3 mai sur la chaîne LCI (pourtant une des dernières à ne pas s’être affublée d’une appellation anglo-saxonne mais pour combien de temps ?), jour du débat du second tour des élections pour la présidentielle française et donc emblématique de notre identité, voici le titre donné à l’émission 24H en questions animée par un certain Yves Calvi :  « LA GRANDE BATTLE » (sic !) avec en sous-titre : « ce soir à 20H, suivez le BEFORE… et à 23h15 l’AFTER ! »… Difficile de tomber plus bas dans la soumission linguistique…
Resterez-vous, Monsieur le président, toujours sans réaction devant l’aggravation constante de cette honteuse invasion ? Quand vous déciderez-vous donc à assumer votre responsabilité morale, sinon juridique ? Mériterez-vous encore longtemps, pour paraphraser une expression de M. François Hollande, le Président d’une institution de lâcheté ?
Permettez-moi de vous citer un écrivain étranger parlant de notre langue,  M. Karim Akouche : « Je n’ai pas choisi la langue française, elle s’est imposée à moi… précise tel un chronomètre, dangereuse comme le Mont Blanc, généreuse en musique et en images… ». Faudra-t-il dorénavant que, de par le monde, ce soient d’autres que nous qui défendent notre langue ?
Devant ce massacre répété, avéré et autorisé de notre langue et face à cet invraisemblable abandon qui est le vôtre et celle de vos comparses, c’est avec un dégoût très sûr que je vous adresse, monsieur le président, l’expression de mes salutations indignées.

                                                                                                           Alain Sulmon,
                                                                     Défense de la langue française, délégation du Gard.

FRANCOPHONIE AU MOYEN ORIENT

Chers Amis,

A la suite de mon article sur la francophonie au Proche-Orient dans le dernier numéro de notre revue, si vous cliquez sur le lien suivant (en bleu), vous trouverez une excellente illustration de la situation de la francophonie au Proche-Orient, véhiculée notamment par les écoles confessionnelles. Regardez aussi la vidéo du Mgr Golnisch, le directeur de l'Oeuvre d'Orient :




Bonne réception,

Amicalement,

Alain Sulmon